1. Rousseau dénonce l’inégalité. Il dit que la civilisation est à la source de la corruption (inégalité) des hommes. Cette thèse est un paradoxe, car Rousseau associe la notion de progrès avec celle de corruption.

2. Rousseau illustre sa thèse par l’animation pour ses lecteurs, de la scène décrite grâce à l’utilisation des paroles rapportées au discours direct : celles de l’usurpateur : « Ceci est à moi » (l.2), mais aussi les paroles de celui qui dénonce le vol par une mise en abyme : « Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la Terre n’est à personne ! » (l.8 à 10).
Ce discours est donc renforcé par une forte ponctuation avec un point d’exclamation qui marque son indignation. De plus, cette utilisation des paroles rapportées permet la mise en place d’une opposition des pronoms (le « moi » de l’usurpateur s’oppose au « vous » qui représente les témoins du discours).
La thèse de Rousseau est portée sur l’accumulation des conséquences néfastes de ce premier vol : « Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs » (l.3 à 5).

3. Jean Jacques Rousseau s’adresse à tout le monde. Il utilise le substantif « frère » insiste sur une humanité commune qui devait aboutir sur la fraternité et le partage.

4. L’affiche informe sur la tenue d’une vente aux enchères de dessins de presse de BD au bénéfice d’une association « Droit Au Logement » (DAL). Elle représente la lutte du DAL de façon humoristique : on peut voir un commissaire priseur, le marteau du juge entre les dents, l’équilibre entre un château et un igloo. Un doigt est tendu vers l’igloo, ce qui montre l’équilibre grâce à l’enchère.

5. Selon moi, l’affiche peut être mise en relation avec les deux documents, car Jean Jacques Rousseau parle aussi des mal logés d’une manière différente, il veut faire comprendre à tout le monde que n’importe qui peut avoir droit à un logement quel qu’il soit. Sitôt que les hommes