Albert CAMUS (1913 – 1960) Né en Algérie dans une famille très pauvre, Camus obtient une bourse qui lui permet de suivre des études de philosophie. La tuberculose l’empêche de devenir footballeur professionnel, il se tourne alors vers l’action culturelle, le journalisme et le théâtre. Il s’installe à Paris en 1940 et publie en 1942 son roman L’Etranger qui lui vaut un succès immédiat. Il participe à la Résistance et continue à publier : La Peste, en 1947, des pièces de théâtre comme Les Justes (1949), Caligula (1958)… Il est tué dans un accident de voiture à 47 ans. Alexandre DUMAS (1802 – 1870) Gustave FLAUBERT (1821 – 1881) Fils du médecin-chef de l’hôpital de Rouen, Flaubert enfant a observé de près de milieu médical qui l’a profondément marqué. Sa jeunesse, assombrie par des crises nerveuses et des amours tourmentées, se partage entre les voyages et l’écriture. Ses romans, comme Madame Bovary (1857) et L’Education sentimentale (1869), Témoignent des élans romantiques, tournés en dérision, et de sa vision désenchantée du monde, mais son obsession majeure est le style : il travaille les sonorités et le rythme de ses phrases dans son « gueuloir », rêvant d’un livre « sur rien », uniquement consacré à son culte des mots. Fils spirituel de Flaubert, maître du réalisme, il grandit en Normandie où il assiste à la débâcle de 1870 : deux éléments qui marquent fortement son œuvre composée de nouvelles (_La maison Tellier_, 1881, Les contes de la Bécasse, 1883, Les contes du jour et de la nuit, 1885) et de romans (_Une vie_, 1883). Célèbre de son vivant et membre des soirées de Médan organisées par Zola, il dénonce aussi l’hypocrisie de son temps dans son roman Bel-Ami (1885). Il est hanté par l’angoisse de la mort et décède dans un asile, comme son personnage du Horla (1887). Héritier d’une charge de tapissier du roi, il délaisse cette tâche pour le théâtre. Né à Paris où il découvre la farce, il quitte la capitale pendant treize pour devenir