Suite à l’obtention de mon baccalauréat, j’eu l’opportunité de me voir offrir un stage dans un cabinet de notaire très prestigieux. En effet, on ne pouvait entendre que de bons échos quant à la qualité de gestion de l’entreprise, le dynamisme et la bonne ambiance qui y règnent. Afin de faciliter mon intégration à l’équipe notariale, Maitre Fassi Fihri décida que j’allais travailler en groupe avec Julie et Stéphane qui avaient commencé leur stage dans l’entreprise un mois avant moi. Julie commença au fil des jours à adopter l’attitude d’un leader démocratique. Cette situation ne me déplu pas, bien au contraire. Cette dernière me faisait part de son apprentissage tout en prenant toujours en compte mes opinions et mes craintes. De ce fait, il y avait beaucoup de communication dans notre groupe et notre collaboration était agréable. D’ailleurs, Stéphane commença peu à peu à adopter la même attitude qu’elle. Je me conformais dans un sens à leurs idées même si les miennes étaient différentes. Je partais du principe que ces-derniers avaient déjà acquis de l’expérience et leur influence ne pouvait être que bénéfique et formatrice.
L’influence sociale permet de cerner la dynamique d’une confrontation d’idée dans une équipe de travail. C’est un phénomène complexe qui nous permet d’analyser les comportements, les cognitions et les affects que les individus peuvent avoir en interaction avec un environnement donné et autrui. Cette influence peut façonner, maintenir ou encore modifier les modes de pensée et d'action. On distingue d’ailleurs quatre types d’influence sociale : la conformité, l’obéissance, la normalisation et l’innovation. La conformité semble d’ailleurs être celle dont je fis preuve lors de mon stage. Cette notion rentre dans le cadre du statu-quo qui évite le conflit puisqu’elle tend à harmoniser les idées avec celles du groupe. Le psychologue Kelman, défend l’idée que la conformité se développe autour de trois axes : l’acquiescement qui est adopté dans un