Devoir d'economie
J’ai choisi ce thème car de nos jours, la réduction du chômage est au centre de toutes les préoccupations politiques.
Il est difficile de lire un article de presse économique ou regarder une émission politique sans entendre parler de croissance et de chômage. Ces mots sont dans la bouche de tous nos journalistes, nos politiques et dans les médias. Selon eux, la croissance serait la solution aux problèmes des demandeurs d’emploi.
Alain Euzeby, économiste, nous explique dans une tribune paru dans « Le monde » qu’il est peu probable qu’une croissance de l’ordre de 2 à 3% par an suffirait à faire reculer le chômage. Il pense que dans les pays développés, la pauvreté est essentiellement due au chômage et non à une insuffisance de production de richesse. Cela veut donc dire que la croissance n’a pas d’impact et n’est pas la solution au chômage
Quant à Jacques Benn, président de la fédération nationale des dirigeants commerciaux de France, il se bat pour l’ouverture des commerces en soirée et le dimanche. Pour lui, les achats non réalisés le soir ou le dimanche, ne sont pas réalisés à un autre moment donc l’ouverture des magasins sur ces créneaux favoriserait la croissance ainsi que l’emploi.
Après lecture de ces 2 articles, nous pouvons nous demander si la croissance est réellement la condition pour faire baisser le chômage.
En France, le taux de chômage sur l’année 2013 n’a quasiment pas évolué (-0,2%) tout comme la croissance (+0,2% sur l’année 2013).
Cela revient il à dire qu’il existe un lien direct entre croissance économique et taux de chômage ? Est-ce que le chômage est du essentiellement à un manque de croissance ?
Après avoir défini la croissance économique, nous montrerons que celle-ci est une condition nécessaire à la réduction du chômage, puis nous étudierons les limites des effets de la croissance sur le chômage.
Tout d’abord, la croissance économique désigne la variation du PIB d’un pays d’une année sur l’autre.