Devoirs d'un franc maçon
L'humilité est généralement considérée comme la qualité de celui qui se voit lui-même de façon réaliste, et, à un degré absolu, tel que l'univers le voit (pour les athées) ou tel que Dieu le voit (pour les croyants). L'humilité s'oppose à toutes les visions déformées que l'on peut avoir de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi...), visions qui peuvent relever de la pathologie à partir d'une certaine intensité. L'humilité n'est pas une qualité innée chez l'homme, on considère communément qu'elle s'acquiert avec le temps, le vécu et qu'elle va de pair avec une maturité affective ou spirituelle, elle s'apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres et de l'univers.
L'humilité n'est pas forcément liée à la manière dont on se montre aux autres, ainsi la modestie n'est pas une forme d'humilité mais plutôt une "démonstration" d'humilité que peut tout-à-fait réaliser une personne dépourvue d'humilité.
De même, la fierté n'est pas incompatible avec l'humilité, on peut être fier de soi pour ce qu'on a réalisé, justement parce que nous avons assez d'humilité pour prendre conscience que l'on a fait beaucoup pour ce qu'on est. Par opposition, c'est souvent par manque d'humilité qu'on se dévalorise, en surestimant ses propres capacités et donc en considérant nos réalisations comme médiocres.
L'humilité peut signifier plusieurs choses : * Le sentiment de ne pas être grand-chose, d'être petit par rapport au monde qui nous entoure. * Une attitude par laquelle on ne se place pas au-dessus des choses ou des autres et par laquelle on respecte ce dont la providence nous a gratifié.
L'humilité est à distinguer de la fausse modestie. Cette dernière feint l'humilité afin d'attirer parfois encore plus de compliments. L'humilité consiste, sans méconnaître ses qualités, à admettre que l'on n'y est en fin de compte pas forcément soi-même pour grand