Le plaisir, une notion complexe se basant sur l'homme avec excellence, peut être une source qui le gère et qui dirige sa vie pour devenir son but et sa fin. Etant ainsi, toutes les institutions d'ordre culturelles , sociales et même religieuses ont tendance à le condamner jusqu'à le supprimer de la société, car il fait désobéir aux règles antiques et principes divins en premier lieu , et sociales en second. Or, le plaisir qui est le meilleur des sensations et qui résulte de la satisfaction d'un désir naturel conduisant l'homme à l'apaisement de son âme et la tranquillité de son corps , est une pure nature qui, agissant de la sorte sur l'homme, pourrait être conçu comme un bien. L'analyse épicurienne du plaisir avance dans le même sens que le plaisir est un bien suprême qui sert de tremplin à la vie heureuse. Pour en arriver, il faut éviter la souffrance, qui constitue un trouble pour l'âme.
Donc, pourquoi condamner le plaisir?
Dans une autre vision des choses, l'immodération et l'intempérance peuvent être à la source de la condamnation du plaisir, la recherche effrénée du plaisir ne mène qu'à la douleur et la déviation du bon chemin, celui de la conscience, la raison et la sagesse.
Il est vu dans ce cas comme un mal extrême détruisant tout ce qui est conscient dans l'homme, et devenant une dérogation du sens de la pure nature dite au-dessus. la problématique: Le plaisir peut être instauré et inculqué même par toutes les institutions s'il s'agit notamment d'un plaisir noble, qui fait valoir l'esprit et la raison de l'homme. Pour analyser cette problématique, on traitera dans un premier lieu le plaisir comme étant un mal à condamner , ainsi dans un second lieu , on s'attachera à introduire la raison pour trancher dans les choix de l'homme, et dans un troisième lieu, on analysera un autre sens du plaisir, celui de l'esprit et de