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Ce poème - du recueil Les Contemplations (1856) - de Victor Hugo est teintée de tristesse, relative à la perte de sa fille - Léopoldine - qui, quatre ans plus tôt, s'est noyée lors d'une promenade en barque. Du point de vue historique, cette année (1847) précède la révolution de 1848, qui se définit comme un des symboles de la montée des contestations pour un retour à la République. Le lyrisme nait de cette époque où tout est assombri et où les Hommes se replient sur eux-mêmes et sur leurs sentiments, pour faire face aux désagréments de la vie.
Ce poème lyrique et pathétique, relate le voyage physique et intérieur de Victor Hugo, qui part se recueillir sur la tombe de sa fille.
I. L'éloignement d'un être cher A) La situation des personnages, leur relation(Idée 1) Tout d'abord, ce poème autobiographique présente deux personnages : l'auteur, d'une part, et le destinataire implicite, d'autre part. En effet, le système d'énonciation utilise les pronoms personnels et déictiques suivants, d'une part : « je ; j' ; mes ; moi » et d'autre part : « tu ; toi ; ta ». L'utilisation de pronoms et déictiques majoritairement, masculins et féminins singuliers, manifeste une certaine intimité entre Victor Hugo et cette femme. De plus, ces mots grammaticaux qui sont des pronoms de présence, marquent la réalité de cette femme, et semble induire, d'une certaine manière qu'elle est vivante. Cependant, elle ne l'est pas. Et c'est par l'expression de sentiments encore forts que l'auteur la maintient vivante dans sa mémoire, malgré les quatre années qui le sépare de la mort de Léopoldine.
(Idée 2) Ensuite, cette relation filiale est fortement teintée d'amour, même si la situation ne permet pas la réciprocité de ces sentiments. En effet, tout au long de ses vers, l'auteur explique que pour cette femme, il renoncera à toutes les distractions qu'il croisera sur son chemin : « Je marcherai les yeux fixées sur mes pensées, / Sans rien voir au