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La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière, il s’agit de « corriger les hommes en les divertissant » (Molière, « Premier placet au roi au sujet de Tartuffe »), en dénonçant l’avarice des hommes, les travers de la médecine, de la justice, de la Cour, etc.
Dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux.
La comédie de caractère peint les caractèresTraits d’une classe d’individus., la comédie de mœurs inscrit un personnage dans son milieu social, la comédie d’intrigue complique l’action de la pièce à loisir, la comédie-ballet a été inventée par Molière et inclut des ballets (Cf. Le Bourgeois Gentilhomme).
Le rire propre au genre comique est produit par le comique de mots (paroles d’un personnage, choix des mots, niveau de langue, répétitions), le comique de gestes (gestes d’un personnage), le comique de situation (situation d’un personnage), le comique de mœurs (les habitudes propres à une classe d’hommes) ou le comique de caractère (traits moraux d’un personnage ou d’une classe d’hommes).
La farce : la farce est une pièce bouffonne (→ comique grossier).
Le vaudeville : le vaudeville est un type de comédie à la mode au XIXe siècle. Il repose très fréquemment sur une intrigue amoureuse. Le vaudeville (ou « théâtre de boulevard ») comporte généralement de nombreux rebondissements et quiproquos. Les personnages sont souvent des bourgeois. Cf. Eugène Labiche ou Georges Feydeau.