Les espaces ruraux : entre attractivité urbaine et nouvelles formes de dvpt
Les espaces ruraux sont de moins en moins homogènes et ont des caractéristiques et des dynamiques de plus en plus diverses.
Il s’agit de montrer que les espaces ruraux sont en pleine mutation, et que l’influence de la ville sur ces espaces est de plus en plus forte.

I-Des espaces ruraux plus complexes à définir et à délimiter
1-Un dynamisme nouveau
Depuis 1999, croissance démographique plus forte dans communes rurales que urbaines
La def° de commune rurale et urbain est discutable (seuil 2000 habts)

De plus en plus de travailleurs urbains vivent en zone rurale (néo ruraux)
Ex : la BD « Retour à la terre » de Manu Larcenet, récit autobiographique d’un dessinateur urbain qui va s’installer dans une maison à la campagne

On voit sur cette couverture un jeune couple venu s’installer à la campagne (maison au fond), ils sont en pleine nature mais lui ne se sépare toujours pas de son ordinateur (lien avec la ville)

2-Une frontière ville campagne plus difficile à déterminer
La notion de ville/campagne reste très subjective (doc 3 p 147) : selon notre propre expérience on peut définir la ville et la campagne de façon très différente

Lors d’une enquête, un cantonnier de 34 ans dit que son pavillon (situé dans une petite commune périurbaine d’Angers) est à la campagne parce qu’il a le sentiment de ne pas être en ville et que «les maisons ne sont pas serrées ».
Pour un intermittent du spectacle de 25 ans, diplômé et parisien, la banlieue où il a grandi (commune de 20 000 habitants), c’est la campagne, en tout cas ce n’est pas la ville. Selon lui, la vie là-bas c’est le week-end : on tond la pelouse, on discute par-dessus la haie, on est au calme et ça sent bon. Enfant, il faisait du vélo dans les chemins, les champs, enfin toutes ces choses qu’on ne peut pas faire en ville. Ces espaces périurbains ainsi nommés « campagne » ne renvoient pas à l’image traditionnelle d’une