Dh 2012
Joan Miró naît d'un père bijoutier en 1893. Il se passionne très tôt pour l'art et la créativité.
Il effectue ses études à l'école des Beaux-Arts de Barcelone, puis à l'Académie Galli.
En 1919, il se rend à Paris et y rencontre les plus grands artistes de son temps.
Il est tout d'abord influencé par le fauvisme, puis le cubisme avant d'intégrer le groupe surréaliste d'André Breton. De tous les genres, c'est le dadaïsme qui le bouleverse plus particulièrement.
Il fait preuve d'une grande imagination, d'humour et de fantaisie pour donner une vie nouvelle aux objets et aux formes qui l'entourent. Il peint la Naissance du monde en 1925 puis se tourne vers la sculpture et le collage (la Danseuse espagnole, 1928).
Il affirme alors vouloir "assassiner la peinture".
En 1937, la guerre le contraint à quitter l'Espagne pour la France.
Ce conflit influence grandement son oeuvre, autant dans les tons que dans les formes qu'il peint et crée. Après la guerre, il poursuit son art pictural en décorant des monuments ou façades (Terrace Plaza hotel à Cincinnati ou la Lune et le Soleil sur le bâtiment de l'Unesco à Paris).
Il peint également les trois Bleus en 1961.
Il s'éteint en 1983.
Les Futuristes
Le futurisme est né en Italie autour du poète Filippo Tommaso Marinetti (Manifeste du futurisme, 1909). Auteurs de deux manifestes en 1910, les premiers peintres du mouvement, Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Gino Severini, Luigi Russolo1 (1885-1947), empruntent à la technique divisionniste et au cubisme pour faire interférer formes, rythmes, couleurs et lumières afin d'exprimer une « sensation dynamique », une simultanéité des états d'âme et des structures multiples du monde visible.
Un mouvement « Valet de Carreau » a existé en Russie (appelé également Cubo-Futurisme) dans les années 1910-1917 (Vladimir Maïakovski, Kasimir Malevitch, Piotr Kontchalovski, Mikhaïl