Les jeunes et l’alcool
Ces dernières années, la consommation de drogues illicites par les jeunes a provoqué un intérêt croissant. Néanmoins, cela conduit à oublier l’alcool. Comme l’alcool est légalement et socialement accepté, il est souvent considéré comme « inoffensif », donc pas comme une drogue. Cependant, d’après les enquêtes, il existe beaucoup de raisons pour ne pas commencer à consommer de l’alcool trop tôt.
Chez les jeunes, le corps réagit différemment à l’alcool que chez les adultes. L’emprise de l’alcool est plus rapide et plus intense chez les jeunes.
En effet, le corps est plus petit et en pleine phase de croissance. Le cerveau, le système nerveux et les organes sont plus vulnérables face aux effets néfastes de l’alcool.
En période de croissance, le foie est aussi plus petit. L’alcool reste plus longtemps présent dans le corps.
Il est clair que l’alcool perturbe le développement du cerveau. Les capacités de raisonnement, de planification et la mémoire peuvent être endommagées par l’alcool.
D’autre part, comme les organes sont plus vulnérables, les risques de troubles hépatiques et gastriques sont aussi plus élevés.
Les réflexes diminuent, ce qui augmente les risques d’accident.
En bref, en commençant à boire, ils augmentent fortement les risques de problèmes graves liés à l’alcool une fois adultes. Parmi les jeunes de l’enseignement secondaire, une majorité (90%) a déjà consommé une boisson alcoolisée au cours de sa vie ; cette proportion est restée stable au cours des 20 dernières années. Quelque 6% déclarent être « SOUVENT » ivres. D’après une enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children = Santé et bien-être des jeunes), la consommation au moins hebdomadaire (par semaine) est quant à elle en régression. Par contre, on constate récemment 3 tendances alarmantes, tant en Belgique qu’en Europe : la banalisation de l’ivresse, le rajeunissement et la féminisation des consommateurs d’alcool. Depuis quelques années, on peut trouver