Diagnostic culturel japon
Féminité : les japonais accordent plus de valeur aux sentiments et à l’émotion (information, sémantique) qu’a la logique, comme les contrats écrits. Ils ont besoin de maintenir des interactions et relations avec leurs partenaires pour pouvoir échanger des informations.
Dans un premier contact, les japonais apprécient que celui-ci s’établisse par l’intermédiaire d’une tierce personne, connue d’eux ou référable : représentant d’organisme officiels, chefs d’entreprise de leurs réseaux (client ou fournisseur par exemple). C’est le « garant ». Son rôle : permettre de « situer » l’interlocuteur (réduire l’incertitude), mais aussi, servir d’intermédiaire en cas de difficulté dans les relations ou de litige.
Les japonais cherchent ainsi à se prémunir contre les situations de blocage ou de conflits qu’ils détestent par-dessus tout. La recherche de l’harmonie guide un grand nombre de leurs attitudes. En affaires, leur préférence va au compromis. Une bonne négociation est une négociation équilibré qui a évité les situations conflictuelles.
Celles-ci, en créant le risque de faire perdre la face, à eux même ou à leur interlocuteur, est très mal vécue par les japonais. Cette caractéristique transparait également dans la gestion des rapports sociaux, au sein des entreprises ou la prise de décisions s’inscrit dans une démarche collective et solidaire de recherche du consensus à tous les échelons successifs. Au contraire de nos sociétés ou l’individu est le pivot de l’organisation sociale, le japon est un pays de culture collective. La négociation se déroule toujours en groupe. Chacun y ayant une fonction bien précise d’observation ou d’intervention, selon le rang hiérarchique
Fort contrôle de l’incertitude : l’attitude des japonais face à l’avenir qu’ils jugent imprévisible et incertain et non comme un ensemble de variables prévisibles et gérables. Ce qui expliquerait leur constante soif d’information pour leur permettre de s’adapter rapidement aux