Dialogue entre soldats
Leyla
3è1 ECRIRE UN DIALOGUE Correction de la rédaction. Fautes de langues. |
Activité d'écriture 1 :
Ils étaient trois. Un des soldats du groupe allemand s'est avancé et a anoncé :
« - Bon voilà, nous on aimerait bien faire une p'tite pause, une trève quoi, le temps de fêter Noël. Vous n'utilisez pas vos armes et nous non plus ! »
Les autres soldats du groupe se sont avancés. Moi, seul face à eux, j'étais un peu intimidé, mais, tout de même, j'ai répondu :
« - Mais, étant ennemi, comment savoir si c'que vous dites n'est pas une ruse pour nous faire baisser la garde ?
- C'est dans notre intêret à tous… »
Par ces paroles, j'ai compris que ce qu'ils disaient était vrai, et j'ai accepté le pacte :
« - Bien, j'accepte », ai-je dit.
Nous avons commencé à échanger quelques paroles.
« -Nos tranchées sont dans un état pitoyable », a dit un des soldats. Sur cela, un autre a renchérit :
« - Ce n'est qu'un lac de bouillasse, dans lequel nous pataugeons, et, de plus, les rats nous envahissent et dévorent le peu de nourriture que nous avons. On en a marre, nous, de la guerre ! »
Je n'ai pas répondu, car, bien que nos conditions soient horrible et invivable, je comprit que les leurs étaient bien pire. Par compassion, je leur ai donné quelques boites de corned-beef, du vin que j'avais trouvé durant la journée, du pain et des couvertures. J'avais emmené tout ça dans mon sac.
« - Tenez, je vous donne ça en guise de cadeaux, on en a pas mal dans nos tranchées, et moi, je ne trouve pas ça mauvais ! »
Dans leurs yeux affamés, j'ai bien vu que ce que je venais de leur offrir leur faisait un grand plaisir. Ils ont répondu à ce geste, génés :
« - Eh bien, cela nous fait vraiment plaisir, mais nous n'avons que quelques saucisses à vous offrir en retour... »
Quand tout à coup, l'autre soldat lui a coupé la parole :
« - Non pas que ça ! La nuit, je ne dors jamais, et, pour m'occuper, je fais de petites statues avec les bagues des obus