Didactique de la langue orale en maternelle
I. La situation de l’enfant en TPS, PS 2
II. L’apprentissage langagier : le langage d’action. 2
1. Langue et langage 2
2.Expériences interactionnelles pertinentes pour l’apprentissage du langage 2
A . Capacités communicatives et cognitives précoces 2
b. la qualité de l’imput 2
c. Interaction à privilégier. 2
Objectifs et enjeux :
Enjeux : corrélation entre développement langagier et réussit scolaire. Si l‘enfant ne comprend pas la langue, il ne peut pas écouter le professeur. On est donc obligés de connaitre la langue pour réussir . En 6ème il y a 6000 mots nouveaux. En général on en accumule 1000 par ans. Il faut pour réussir être aidé à la maison. Dès la 5ème, on repère ceux qui vont faire des études, ceux qui auront le bac etc. C’est un moment clé.
L’apprentissage d’une langue se fait en deux phases :
Accompagner par le langage d’action. C’est le langage avec l’entourage, la maternelle. Ce langage sert à dire ce qu’il fait, ce qu’il veut. C’est important et tout le monde le développe mais ne suffit pas.
Evocation : il ne suffit pas de parler avec des pairs pour développer le langage scolaire. Cela nécessite un apprentissage particulier. Le point de bascule est à 3 ans, d’où le rôle fondamental de l’école maternelle.
L’échec scolaire ne dépend pas du QI ou de la génétique.
I. La situation de l’enfant en TPS, PS
Pierre Delion : « Tout ne se joue pas avant 3 ans »
La Bifurcation du muscle à la parole se mesure en 3 étapes :
Avant deux ans il y a un développement musculaire, notamment la marche pus de développement de l’intentionnalité : il fait savoir s’il est d’accord ou non (en courant par exemple). Plus il a accès à l’espace, plus il peut avoir d’intention et d’objets.
« Castration musculaire » : l’enfant est confronté à la prohibition de la part des adultes. Ce pouvoir musculaire doit aboutir à une action socialement admise. Ce n’est pas parce qu’il est plus fort qu’il peut taper. Dès la