Diderot critique d'art
1- Diderot, critique d'art; les premiers salons. a- Diderot et les salons du 18ème. Au 18ème, la peinture des salons est officielle, patronnée par l'Académie. Diderot commence une peinture académique mais qui représente la majorité des courants artistiques. Le premier mérite des salons est d'offrir un panorama général de l'art de l'époque. Se tiennent au Louvre, seuls y sont admis des artistes choisis par le jury.
Tendances esthétiques qui dominent:
-- Néoclassicisme. 1750. Les académiciens veulent remettre à l'honneur le "grand goût" ; sujets élevés qui s'inspirent de l'antiquité, d'actions nobles. Développement de la peinture d'histoire. Opposé au "petit goût" ; libertinage, galanterie.
-- Réaliste. Interprétation de la vie quotidienne, vie des bourgeois de l'époque.
1750 est aussi la date de l'explosion des pamphlets, des brochures autour du salon. Diderot est critique d'art comme l'étaient Caylus (uniquement élogieux) et La-Font-De-Saint-Yenne (premier à dire qu'un amateur peut juger autant qu'un peintre).
b- Diderot et la peinture La découverte de la peinture est une aventure personnelle; à 50ans il découvre les salons et la peinture à 45 bien que la question esthétique le préoccupe depuis toujours et se ressent dans toutes ses oeuvres; les bijoux indiscrets, La lettre sur les sourds et muets. Ainsi que dans l'encyclopédie en peinture: Beau, Composition, articles rédigés par lui.
1757; Le fils naturel, Diderot commence à élaborer une théorie esthétique. La peinture est une source d'inspiration pour la dramaturgie. Sa connaissance de la peinture est livresque: Leonard de Vinci, Charles le Brun, les théoriciens de la peinture. Il connait toutes les théories humanistes sur la peinture et a lu les peintres. Mais aussi connaissance concrète car il fréquente les galeries de peinture de ses amis; le Baron d'Holbach, les collections du duc d'Orléans au palais royale. Il connait aussi personnellement les artistes; Jean Siméon Chardin,