Diderot tahitiens
Denis Diderot, l'auteur du texte, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Il publie son œuvre en 1772 une époque gorgée de préjugés sur la supériorité de l'homme européen et chrétien sur le reste du monde, Diderot pousse le lecteur à réfléchir sur la relativité des principes de la moralité.
Mon axe de lecture portera sur l'égalité et la liberté entre un Européen et un Tahitien.
En premier lieu, selon Diderot entre un Tahitien et un Européen aucun vaut plus que l'autre, les deux sont des êtres humains. Personne ne devrait être sous la domination de personne. L'auteur l'affirme par la voix du sage tahitien, s'adressant à Bougainville, en utilisant une hyperbole : « Tu n'es ni dieu, ni démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? ». C'est une exagération pour renforcer l'argument, pour bien montrer que ce sont seulement deux humains sur un pied d'égalité. L'argument suivant de Diderot est que, puisque l'Européen et Tahitien sont égaux, l'un devrait pouvoir faire à l'autre ce que celui-ci lui fait. L'exemple utilisé dans le texte est simple ; les Français trouvent normal d'envahir une terre déjà occupée par une population moins puissante, parce qu'ils l'auraient « découverte », mais que diraient-ils si les Tahitiens arrivaient en France et la faisaient leur ? Ceci montre bien l'absurdité de cette réciproque et donc on en déduit que les Français n'ont aucun droit sur les terres tahitiennes. Dans de cet exemple, l'auteur renforce son propos grâce à une synecdoque (le « pied », utilisé à place le désigner le corps en entier ) : « Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? ». L’Européen a à peine effleuré le sol étranger que celui-ci lui appartient déjà. L'aberration de cette sois-disant supériorité de l'Européen sur le Tahitien est flagrante.
En second lieu, puisque le Tahitien et