Diderot, entretien d'un philosophe avec madame la maréchale de marianne
Sujet : « Ce qui distingue l’Entretien d’un philosophe avec madame la Maréchale de ***, des autres ouvrages sur l’athéisme ou la religion au siècle des Lumières, c’est le refus explicite du prosélytisme ».
Dans quelle mesure cet avis d’un critique contemporain éclaire-t-il votre lecture de l’œuvre ? Dans son ouvrage Entretien d'un philosophe avec la maréchale …afficher plus de contenu…
Dans ce dialogue, il n'est en effet pas question d'accepter la conviction de chacun mais bien de tolérer la différence de l'autre. Car en effet, bien qu'il y ait un respect et une grande forme de tolérance de la part des deux personnages l'un comme l’autre expriment leurs opinions en sachant qu'ils ne changeront pas l'opinion de l'autre. L'autre exemple que nous pouvons prendre est le fait que Diderot dit à la maréchale que …afficher plus de contenu…
Avec ce conte
Diderot cherche donc à montrer qu'un homme dont l'athéisme est sincère (athée vertueux, l'athéisme sincère constitue pour Diderot une fois bonne) il sera jugé lui aussi comme un bon chrétien et il ne serait donc pas damné dans le cas où un Dieu existerait. Et tout en sachant que Diderot prône des lois sociales plus justes (tout comme Voltaire) il souhaite en effet qu'un code civil unissent tous les hommes pour qu'ils puissent vivre en harmonie, en gardant chacun leur conviction et en faisant preuve de tolérance. L'athéisme que Diderot prône se veut donc garante d'une réelle harmonie