Dies Irae
Introduction : Karl Jenkins est né en 1944, c’est un compositeur gallois. Il est multi-instrumentiste (saxophone, hautbois, piano,…). Diplômé de la Royale Académie de Londres. Travail dans la publicité (Delta Airlines) et avec des groupes de rock (Soft Machine/Nucléus).
Prix : prix de Montreux en 1970 avec Soft Machine lors du festival du jazz.
Œuvres : Adiemus et son requiem.
Le Dies Irae est une partie du requiem de Karl Jenkins. Requiem composé en deux fois : une première partie à la mémoire des victimes de la guerre du Kossovo en 1999 et la deuxième partie à la mémoire de son père décédé en 2005.
Le Dies Irae est une œuvre religieuse chrétienne catholique jouée lors des messes funèbres. Dies Irae signifie « Jour de Colère » en latin. L’œuvre parle du Jour du Jugement Dernier. Le caractère du Dies Irae de Karl Jenkins est dramatique, chaotique, stressant.
Développement :
L’œuvre est instrumentale et vocale.
Elle est jouée par un orchestre symphonique accompagné d’un chœur à voix mixtes.
Elle s’interprète forte en mode mineur, a un tempo rapide et un rythme binaire à 4 temps.
On remarque une alternance entre 3 parties.
Ces parties sont construites autour d’un motif ascendant puis descendant joué par les cordes frottées grave.
A cela s’ajoute un ostinato de violons et un rythme irrégulier des percussions (timbales et batterie).
L’œuvre est ponctuée par les cuivres (cors).
Le chœur chante les 4 premières parties du Dies Irae en latin (Dies Irae, Tuba Mirum, Liber scriptus, Quid sum miser) avec un découpage syllabique, et la répétition du « di » en appuyant sur le 1er temps.
On relève 2 modulations, des montées chromatiques, des répétitions du « di » et les cymbales et cors syncopés qui donnent une impression d’accélération.
L’œuvre se termine par un arrêt subit des instruments et des voix.
Conclusion :
Ce requiem de Karl Jenkins est une œuvre rendant hommage aux victimes de la guerre du Kosovo