Digit native
Portrait-robot du 'Digital native'
(23/07/2009) - par Miléna Nemec-Poncik
Interactivité, rapidité, mobilité, liberté, innovation... les 'Digital natives' bousculent les codes du travail tels que nous les connaissons. Un peu comme Obélix et la marmite de potion magique, ils sont « tombés dans le Web 2.0 quand ils étaient petits ». Ces jeunes (dont la moyenne d'âge oscille entre 16 et 25 ans, selon les cabinets d'études) entendent retrouver au sein de l'entreprise les outils collaboratifs auxquels ils sont abonnés - voire accros - depuis leur adolescence ou leur enfance. Aux entreprises de ne pas louper le coche pour les attirer, car cette génération, reine du zapping, est en train d'arriver sur le marché de l'emploi, avec des habitudes sociales, des méthodes de travail ainsi que des codes hiérarchiques auxquelles il va falloir s'habituer. Préparez-vous, en observant par exemple... vos propres enfants.
Inventé par Marc Prensky au début des années 2000, le terme de 'Digital natives' désigne les étudiants et les écoliers qui ont grandi entourés des nouvelles technologies (ordinateurs, téléphones portables, jeux vidéo, Internet...). On les appelle ainsi par opposition à leurs prédécesseurs, les 'Digital immigrants', faciles à reconnaître à quelques signes : ils impriment encore leurs mails par exemple.
Egalement connus sous le terme de génération Y ou génération Google, la différence des 'Digital natives' (DN) ne se limite pas à une simple question de goûts vestimentaires, musicaux, ou à leur manière de s'exprimer. La rupture va plus loin. C'est dans leur manière de fonctionner et de réfléchir qu'ils se différencient drastiquement de leurs aînés. Ils sont en permanence en relation avec des amis aux quatre coins du monde, jonglent avec une quantité d'information incroyable, sont capables de faire cinq choses en même temps, et privilégient le graphique et le visuel au textuel. Marc Prensky n'hésite pas à affirmer que cette génération « pense