Digital native
Le terme génération Y désigne les personnes nées entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990.
Il tire son nom de la génération précédente, nommée génération X, ainsi que de la phonétique anglaise de l'expression[N 1],[1]. D'autres termes équivalents existent, dont enfants du millénaire ou les diminutifs GenY et Yers. Les Américains utilisent également l’expression digital natives ou net génération pour pointer le fait que ces enfants ont grandi dans un monde où l'ordinateur personnel et l'Internet sont devenus de plus en plus accessibles
UN CONCEPT OCCIDENTAL
Cette catégorisation est essentiellement valable pour les pays occidentaux, bien que certaines caractéristiques soient vraies plus largement, du fait d'éléments géopolitiques majeurs, par exemple :
Ils n'ont pas eu à subir la menace d'apocalypse de la guerre froide.
Ils considèrent comme acquises (et parfois dépassées) les transformations morales des années 1960 et 1970.
Ils n'ont pas connu le monde sans le sida.
D'ici 2015, la génération Y devrait représenter 15 % de la population européenne et 40 % des actifs en France.
Ils étaient suffisamment jeunes lors de l'introduction massive de l'informatique grand public et de l'électronique portable (téléphonie mobile, photo numérique, GPS) pour en avoir acquis une maîtrise intuitive qui dépasse généralement celle de leurs parents (d'où le nom de « digital natives »).
Ils sont nés avec les débuts de l'intérêt du grand-public pour l'écologisme (qui était précédemment l'affaire d'une minorité, et souvent assimilée à l'extrême gauche).
Ils sont nés alors qu'IBM avait choisi le système d'exploitation de Microsoft pour son PC.
EUROPE DE L’OUEST
Dans la plupart des cas, seuls leurs grands-parents ont connu la guerre sur leur territoire. L'appartenance européenne leur a toujours été inculquée : beaucoup ont participé aux programmes d'échanges européens (jumelages de villes, Erasmus, etc.), ont connu la liberté de