Pour limiter l’augmentation de la température moyenne terrestre à +2 °C avec une probabilité de 50% au moins, les climatologues préconisent, compte tenu des incertitudes, une stabilisation de la concentration atmosphérique de Gaz à effets de serre à une valeur de 450 ppmv CO2eq. Atteindre cet objectif correspondrait à une division par deux par rapport au niveau de 1990 des émissions anthropiques mondiales de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. (Description du module)

Face à cette contrainte les marges de manœuvre des économies des différents pays sont très variables. Ainsi pour ne pas compromettre les perspectives de développement des pays les moins industrialisés et en cohérence avec le principe de « responsabilité commune mais différenciée » dans les changements climatiques en cours, cette contrainte prendrait la forme d’une division par quatre des émissions pour les pays développés. Si l’on considère que l’effort est également réparti entre les différents secteurs de l’économie, se pose la question d’une division par quatre par rapport au niveau de 1990 des émissions du secteur des transports. (Description du module)

Compte tenu de la part de ce secteur dans les émissions globales et de sa dynamique fortement croissante, la division des émissions dues au transport est un point critique de tout scénario prospectif de type « facteur 4 ». (Description du module)

Plusieurs exercices de modélisation ont élaboré des scénarios ou projections d’évolution des émissions, et notamment pour la France :

1. NégaWatt – 2006
2. Négatep – 2006
3. La division par 4 des émissions de CO2 en France d’ici 2050, MIES - 2004
4. Politique énergétique nationale et lutte contre l’effet de serre, Henri PREVOT - 2004
5. Etude pour une prospective énergétique concernant la France, Observatoire de l’Energie, Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières – ENDERDATA, LEPII – 2005
6. Perspectives énergétiques de la France à l’horizon 2020-2050, Centre