Diogène de Sinope
De là cette hiérarchie paradoxale que nous évoquions plus haut : à l’homme le Cynique propose comme modèle théorique la divinité et comme modèle concret l’animal. [23] »En revanche, Gontier, n’exclut pas la possibilité d’adopter, au final, la hiérarchie traditionnelle animal-homme-dieu [29] Gontier insiste sur l’autarcie comme caractère essentiel de la divinité afin de montrer que, sous le rapport des besoins, l’animal jouit d’une existence plus aisée et enviable que l’homme toujours insatisfait en raison de l’opinion [30] T. Gontier, op. cit., p. 46.. C’est alors sous ce rapport que l’homme serait inférieur à l’animal. Seul l’homme futile est inférieur aux animaux ; l’homme capable de conduire sa vie et celle des autres selon la raison est quant à lui incontestablement supérieur aux …afficher plus de contenu…
En effet, n’ayant pas le même mode de vie que les citoyens de son temps, ce dernier est à la fois réprimé, mais également par certains admirés « il est vrai fut un temps, où j’étais ce que tu es à présent ; mais ce que je suis maintenant, tu ne le sera jamais » (rpz bien l’idée que j’ai donné précédemment, on l’admire car on n’aura jamais le courage de vivre comme lui) VD , D Laerce. Il était donc vu comme un philosophe de misère, vivant dans le dénuement le plus total, mais également tantot comme un héros, tantot comme un « anti-héros », un provocateur. Pour l’anecdote, on raconte même qu’il mendiait auprès des statues pour s’habituer à ne rien recevoir : cet acte témoigne d’un mépris des conventions sociales mais également de la richesse abondante dont certains jouissent. Il était également admiré des plus