Dior japon
Le luxe à la française bénéficie au Japon d’une image toute particulière : Accéder aux produits de luxe français, c’est d’une part s’identifier dans un mode de vie à l’occidental, mais c’est surtout se démarquer et atteindre une certaine reconnaissance sociale.
Pour un acteur majeur du secteur du luxe français tel que le groupe Dior, une présence sur le marché japonais semble a priori incontournable. Cependant, l’accès au marché japonais n’est pas des plus aisés. D’une part, les modes de consommations sont encore très éloignés des standards occidentaux, et d’autre part, l’importation et la distribution des produits étrangers restent complexes avec notamment un nombre important d’intermédiaires limitant considérablement les marges.
Une implantation sur le marché japonais nécessite de ce fait une analyse détaillée des forces et faiblesses du groupe Dior sur le marché du luxe, et particulièrement au Japon (1ère partie). Cette première analyse doit nous permettre de faire ressortir un mode de commercialisation à privilégier répondant aux contraintes de distribution propres au marché japonais (2éme partie). Enfin, une analyse SWOT de la solution retenue nous permettra de justifier notre choix, mais également d’en déterminer ses limites (3éme partie).
Les forces et faiblesses du groupe DIOR sur le marché nippon.
Les forces :
Ce sont d’une part celles directement liées aux caractéristiques fondamentales du marché du luxe.
L’offre du groupe Dior est très large. On décline traditionnellement le marché du luxe en trois grandes catégories : le luxe inaccessible, le luxe intermédiaire et le luxe accessible. Or, Dior est présent sur ces trois marchés, de la haute couture aux parfums et cosmétiques, en passant par le prêt-à-porter et la joaillerie. Cette diversité peut lui permettre en fonction de la conjoncture d’adapter son positionnement sur les marchés les plus porteurs.
L’élasticité de la demande par