Dior
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il s'installe à Paris où il se lie d’amitié avec quelques artistes des Années Folles, notamment les poètes Max Jacob5 et Jean Cocteau. Sa mère veut qu'il suive une carrière diplomatique, et Christian Dior s'inscrit à l’École des Sciences Politiques, qu’il quitte en 1926 sans le moindre diplôme.
Débuts professionnels[modifier]
Il ouvre alors en 1928 avec son ami Jacques Paul Bonjean une galerie d'art6 dans laquelle il expose des toiles de Picasso, Matisse ou encore Dali7. Mais six ans après, la crise de 1929 met fin à cette entreprise5. En 1931, sa mère décède, son père, victime de mauvaises spéculations, est ruiné. La villa de Granville Les Rhumbs est alors vendue à la municipalité (elle est aujourd’hui transformée en musée). Il dira de cette maison dans son autobiographie Christian Dior et moi8 : « La maison de mon enfance... j'en garde le souvenir le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? Ma vie, mon style, doivent presque tout à sa situation et à son architecture. »
Durant dix années, Christian Dior vit de la générosité de ses amis et de la vente de quelques tableaux. Son ami l'acteur Jean Ozenne remarque son talent et l'encourage à vendre quelques croquis. C'est ainsi qu'après son retour du service militaire, en 1935, il vend ses premiers croquis de robes et de chapeaux chez Claude Saint-Cyr ou chez Madame Agnes (en), puis est embauché comme illustrateur par le Figaro Illustré où il rencontre René Gruau9.
Soutenu par quelques amis artistes, il crée, comme lors de son enfance, des costumes pour le cinéma et le théâtre[réf. nécessaire]. Il fait également le siège des