Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es
Il est dit que nous pouvons évaluer une personne d’après son alimentation. En fait, une phrase à ce sujet a même été officiellement dite en 1826 par un gastronome français: « Dis-moi ce que tu mange, je te dirai ce que tu es », a proclamé Brillat-Savarin, Physiologie de goût. À cette époque, cet extrait reflétait la population réelle tout à fait précisément en ce qui concerne ce que les gens mangeaient. Ainsi, il était facile d'assigner n'importe quel individu à un groupe, des groupes tels que l’emplacement géographique, la religion, l’âge ou bien la santé, ou l’appartenance ethnique. Aujourd’hui, cette citation est difficile d'être utilisé et il y a plusieurs façons d’analyser un individu quant à son alimentation. On peut affirmer, avec certitude, que divers facteurs jouent des rôles importants pour faire une telle analyse; cependant, bientôt nous ne pourrons plus évaluer une personne précisément d’après leur alimentation. Dans un premier temps, les modes de vies modernes, y compris les régimes, sont très influencées par d’autres individus – qu’ils soient de la famille ou pas. Deuxièmement, différents niveaux socio-économiques affectent la capacité de réagir aux prix de l’alimentation qui augmentent de façon constante. Troisièmement, des limitations religieuses et géographiques se posent. Enfin, de nombreuses questions et préoccupations environnementales et éthiques apparaissent. Tout d’abord, l’observation des habitudes d’alimentation de leurs parents affecte les enfants. Certains soutiennent que l’obésité, par exemple, est seulement d’origine génétique, « mais elle représente [que] 5 % des cas. » 1 C’est-à-dire, « souvent une prédisposition génétique au sur-poids et l’influence des habitudes alimentaires des parents sont des facteurs de l’obésité des enfants. »2 De plus, les jeunes apprennent des tendances des autres adultes ainsi que celles de leurs pairs « à la crèche ou à l’école maternelle, ou