Discour sur la libert d expression
Mes chers confrères, si nous sommes rassemblés ce soir c'est pour inaugurer notre nouveau journal « Today ». En tant que journalistes, vous connaissez tous le long combat qui a été mené par tant d'hommes et de femmes pour conquérir notre liberté : la liberté de la presse. Cependant, prenons un instant pour nous la remémorer.
Parmi les premiers défenseurs de la liberté d'expression, nous pouvons citer Voltaire, Beaumarchais et tous les philosophes des lumières. Le premier journal en désaccord avec le pouvoir mis en place, publié par Mirabeau en mai 1789, sera interdit le surlendemain de sa création.
N'est-ce pas la meilleur preuve de la menace que représente la presse pour le pouvoir ?
Il faudra donc attendre l'article 11 de la déclaration des Droits de l'Homme disant que « tout citoyen peut parler, écrire et imprimer librement » pour que soient consacrés la liberté d'expression. Grâce à cette reconnaissance, plus d'un millier de journaux voient donc le jour entre 1789 et 1794. Mais rien n'est jamais acquis... durant toute la période de l'Empire et de la Restauration, la presse est muselée et les journaux de moins en moins nombreux.
En 1811, il n'en reste que 4 à Paris, tous placés sous l'étroit contrôle de l'Etat.
Il faudra donc attendre la III ème République pour restaurer la liberté de la presse.
C'est cette loi, toujours en vigueur, qui garantit aujourd'hui notre liberté d'expression.
Bien que la presse ait longtemps subie la pression du pouvoir politique le progrès est néanmoins bien présent ?
L'affaire du Watergate nous vient immédiatement à l'esprit ! Elle fut révélée au grand jour grâce aux investigations de nos confrères du Washington Post en 1972. Leur détermination a empêché le président Nixon d'étouffer l'un des plus gros scandale politique américain. Pour ceux qui n'étaient pas nés, le Président républicain avait en effet envoyé 5 hommes installer des micros dans les locaux du parti adverse. Mais revenons, cher collaborateur, à notre