Discours du president henry konan bedie
Nous venons d’écouter la synthèse des travaux des Commissions du Secrétariat général, des Délégués départementaux et communaux, de l’Union des Femmes du PDCI (UFPDCI), de la Jeunesse du PDCI(JPDCI) et du Comité de Direction.
Je tiens à féliciter le Professeur Alphonse Mady, Secrétaire général du Parti et les membres des commissions mises en place, pour le travail de qualité qui a été produit et qui nous a été présenté.
Je me réjouis de ce que les commissaires soient allés au fond du mal qui mine notre organisation et qu’ils n’aient pas observé, « la langue de bois ».
J’ai noté que les Commissions mises sur pied se sont livrés à une véritable catharsis de notre parti. Elles ont mis le doigt sur les raisons de notre déroute à ces deux consultations importantes, les élections présidentielles et législatives.
Le Comité national de campagne, les organes spécialisés du Parti, l’UFPDCI et la JPDCI n’ont pas été à la hauteur des espoirs placés en eux. Il en a été de même des délégués départementaux et communaux. Nos structures de base, les comités de base et les sections n’ont pas, elles non plus, fonctionné. Enfin, pendant les opérations de vote, nos représentants dans les bureaux de vote n’ont pas su mener à bien le travail qui leur a été confié, soit parce qu’ils n’ont pas été bien encadrés soit pour mille et une autres raisons évoquées dans la synthèse.
Les commissaires ont relevé les faiblesses qui ont été observées dans notre organisation au moment où nous nous engagions dans ces consultations. La conséquence de notre manque de préparation ou de notre amateurisme s’est traduite par les résultats décevants que nous avons enregistrés aussi bien à l’élection présidentielle qu’aux élections législatives. Nous n’avons donc pas réussi.
Par ailleurs, les commissaires ont montré que l’amitié se nourrit de vérité et que dans une alliance, les alliés doivent se donner des règles claires et précises, faute de quoi des quiproquos