discours du président Thomas Woodrow Wilson, lu au Congrès des États-Unis d’Amérique le 2 avril 1917
L’auteur du document 4 est Thomas Woodrow Wilson, un ancien président des États-Unis. En fait, ce document présente une partie du discours du président, lu au Congrès des États-Unis d’Amérique le 2 avril 1917, dans le but de demander à celui-ci, d’entrer en guerre contre l’Allemagne . Dans les prochains paragraphes, j’expliquerai en détail, ce qui a poussé Wilson à prendre une telle décision, en commençant par une mise en contexte, suivie d’une analyse du document.
2. Mise en contexte
Tout d’abord, pour mieux comprendre le document, je vais expliquer le contexte historique dans lequel celui-ci a été conçu. Le discours du président américain Wilson, tel que présenté dans le document, a été prononcé en 1917, qui est une des années qui marqua la Première Guerre Mondiale. Cette guerre qui a marqué l’humanité, débuta en 1914 et prit fin en 1918. Avant 1914, les tensions en Europe se faisaient déjà ressentir. En effet, pendant un siècle, la diplomatie européenne avait tissé un réseau complexe d’alliances, dont les deux piliers de cette diplomatie étaient, avant 1914, la Triple Alliance et la Triple Entente . La Triple Alliance est conclue en 1882 entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie, sauf qu’en 1915, l’Italie, restée jusque-là en dehors du conflit de la Première Guerre mondiale, entrera en guerre, mais du côté de la Triple Entente . Cette dernière est conclue en 1907 entre la France, la Russie et l’Angleterre, dans le but d’égaliser l’alliance des puissances centrales . Le 28 juin 1914, l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand et de son épouse par un jeune serbe natif de Bosnie, fut l’évènement originaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale . En fait, l’annexion de la Bosnie par les Autrichiens en 1908, a favorisé la formation de petits groupes chez les jeunes serbes de Bosnie, constituant le mouvement appelé Jeune Bosnie, dont le but était de se débarrasser de la domination autrichienne . C’est après une