Maurice Thorez

Enfin sorti de la guerre depuis l'armistie signé le 8 mai 1945, la situation économique de la France est des plus critiques, le pays est à reconstruire, le conflit meurtirer a réduit considérablement la main d'oeuvre. Le pays est en manque de tout : nourritures, vétements, énergie, chauffage... L'heure est à la relance économique du pays et s'engage dans un "bataille de la production" comme la évoqué Benoit Frachon au nom de la CGT en septembre 1944. La relance de la production est l'élément des plus importants pour relancer l'économie du pays et permettre à l'ensemble de la population d'avoir les ressources énergétique nécessaire à sa survie. Ici Maurice Thorez secrétaire général du Partie Communiste Français depuis 1930 jusqu'à sa mort en 1964. Lors de ce discours qui date de juillet 1945, il s'adresse à Wazier devant des ouvriers impatients de voir leurs conditions s'améliorer. Il s'adresse au mineurs du Nord et du Pas de Calais et veut leur faire comprendre l'importance des mineurs dans la relance productive de la France. La complicité qu'il entretient avec le mouvement ouvrier de part son affiliation familiale elle même ouvrière et du Pas de Calais. En effet Thorez est naît en 1900 dans une famille ouvrière et a connu la mine depuis ses 13 ans. Il connaît donc les conditions de travail et ce qu'endurent les mineurs à qui il s'adresse. De plus son attachement au partie communiste depuis 1930, et partisant de la politique "classe contre classe" où il ce range du côté de Staline et de la classe ouvrière lui donne un certain crédit auprès des mineurs. Il rejoindra d'ailleur le gouvernement provisoire de Charles de Gaulle en temps que ministre de la fonction publique quelque mois après ce discours. Grâce à ses dons dorateurs et de réthorique il vient communiquer les résultats du Xe congrés du partie. La question de la production du charbon n'est qu'un parti du résultat de ce congrés mais c'est sur ce point qu'il accentue son discours pour