Discourt d'andré malraux à la panthéonisation de jean moulin
Discours d'André Malraux, ancien résistant ministre de la culture de De Gaule (59-69), pour le président de la république, président de le cérémonie et le peuple français. Nous sommes ici en 1964, au début de la Vème république (1958), c'est une période Gaulliste, 2ans après la fin de la guerre d'Algérie. (division national) La cérémonie est l'entrée des cendres de J.Moulin au Panthéon qui est un lieu symbolique de la république et de ses valeurs « Au grands hommes, la patrie reconnaissante » C'est une cérémonie solennelle mobilisant la France autour d'un Héros. Jean Moulin incarnant la résistance, la France combattante. Ce discourt rappel le parcourt de J.Moulin, unificateur de la résistance, torturé par la Gestapo de Klaus Barbie et décédé lors de son transfert en déportation en Juin 1943.
Ce discours est à la fois un discours symbolique de la mémoire officielle construite après guerre et un discours ayant une porté politique.
Ce discourt symbolise la mémoire officielle construite après guerre en étant un symbole de la résistance. Tout d'abord André MALRAUX parle plusieurs fois du peuple de l'ombre en disant « peuple de la nuit », « peuple d'ombre » qui est ce jour là symbolisé par Jean Moulin qui se fait Panthéoniser. La résistance est ici comparé à une garde solennelle qui rentre avec J.MOULIN dans le Panthéon. A.MALRAUX mais en avant l'envie des français de devenir la Résistance Française et non pas juste un français résistant en indiquant que c'était au début « qu'un désordre de courage » Ici il est également question de montrer que la France était unanimement résistante, avec J.MOULIN qui était chef du Conseil National de la Résistance.
Nous avons l'image du martyr de la France résistante avec l'indication « ton terrible cortège » regroupant les résistants torturé comme J.Moulin par la Gestapo ou la Milice, « les rayés et les tondus » des camps de concentration donc autant les déporté politique que raciaux, et les huit