Discrimination positive
Dans une société multiculturelle et diversifiée comme la nôtre, le gouvernement a enchâssé dans sa constitution des lois afin de garantir à tous l’égalité et le respect. Ainsi, les Chartes Canadienne et Québécoise, veillent à ce que tous les individus soient traiter de la même façon et les protège des inégalités qui peuvent résulter de l’application d’autres lois. Cependant, ce principe d’égalité n’est pas absolu. Il existe certaines situations où il est permit de privilégier certains groupes, c'est d'ailleurs de ces dispositions que s'inspire le principe de discrimination positive.
Il s'agit de privilégier temporairement certains groupes afin de corriger les inégalités de traitements dont il ont été victime par le passé. La Loi sur l'équité en matière d'emploi qui a pour but de réaliser l’égalité en milieu de travail afin que personne ne soit désavantagé pour des raisons autres que sa compétence en est un bon exemple. Cette Loi a été adoptée afin de corriger la situation désavantageuse qu’ont subie les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les personnes qui font partie des minorités visibles aux cours des années. La discrimination positive vise donc, à avoir une représentation miroir de la société dans différentes institutions. Cette pratique permet aux groupes sous représentés d’avoir une chance de s’intégrer au sein de la société et ainsi contribuer a son développement.
2. Historique
1. Au fédéral
Dans les années 50, les Canadiens se sont relevé les manches pour la mise en œuvre de l’équité en matière d’emploi. Par la suite, la Déclaration canadienne des droits en 1960 est venu interdire la discrimination par rapport à la race ou à la religion ainsi que promouvoir l’équité salariale entre les hommes et les femmes.
Ensuite, dans les années 70, les femmes et les minorités visibles ont fait beaucoup de pression auprès des administrations fédérales, provinciales et municipales qui répondirent en créant des