I – Le principe de non-discrimination à l’embauche : rappel de la loi et du cadre réglementaire autorisé
A. Le principe de libre engagement du salarié par l’employeur
La discrimination est le fait de traiter différemment des personnes dans une même société ou un même groupe sur des critères particuliers. Dans les sociétés démocratiques la discrimination quelle qu’elle soit remet en cause le principe d’égalité. Le terme discrimination est une connotation négative. Il désigne toutes formes de distinctions dans la vie sociale aux dépends d’individus ou de groupes et est jugées inacceptables et contraires aux normes par la majorité. Une discrimination à l'embauche est une discrimination évoquée lorsque des chercheurs d'emploi sont traités de manière différenciée sur une base de critères sélectifs qui manquent de justification objective et raisonnable à l'égard du poste de travail à pourvoir.
Le principe de non-discrimination à l’embauche signifie que, pour recruter dans le cadre d’un emploi ou d’un stage à pourvoir, l’employeur doit se fonder sur des critères d’ordre professionnel et ne doit pas utiliser des critères de sélection qui seraient discriminatoires, c’est-à-dire illégitimes

B. Les motifs de discrimination à l’embauche qui a été sanctionné
Quel sont les moyens des recruteurs de détourner pour ne pas dire la vérité au candidat ? Certains recruteurs peu scrupuleux préfèrent effectuer un tri à partir d’une photo ou d’un nom, d’autres prennent pour excuse que le poste est déjà pourvu ou que le candidat n’est pas en adéquation avec le poste visé.
Les principaux différents motifs de discrimination à l’embauche sont : leurs origines ; leur sexe ; leur âge ; leur orientation sexuelle ; leur handicap ; leur conviction religieuse ; leur apparence physique,
Toutefois, il existe des motifs de refus que la loi interdit. Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de