Discrimination à l'embauche
D’après la question C :
A diplôme égal, tous les individus ont-ils les mêmes chances d’obtenir un emploi ?
En France, la tolérance des autres et l’indifférence par rapport aux croyances et aux origines fait partie des valeurs de la République depuis des siècles.
Pourtant, nous sommes en 2011, et tous les Français n’ont pas les mêmes chances d’obtenir un emploi à diplôme égal.
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On distingue une inégalité dans les chances d’obtenir des entretiens d’embauche dans la mesure où les personnes issues de familles aisées ont un réseau relationnel plus étendu donc peuvent obtenir plus facilement des entretiens.
Pour les autres, les entretiens sont plus difficiles à obtenir étant donné qu’ils passent par une voie classique. De plus, on peut observer un bon nombre de facteurs discriminatoires après l’entretien tels que l’handicap, le genre, la situation sociale, l’origine, l’âge voire l’apparence physique.
Par exemple un jeune Français « de souche », à diplôme égal, obtient plus facilement une convocation à l’entretien d’embauche qu’un français possédant un nom à consonance maghrébine et âgé de plus de 48 ans, d’autant plus si cette personne habite en ZUS (Zone Urbaine Sensible).
Donc ne pas avoir de diplôme amène encore plus facilement au chômage.
Ainsi, on trouve en France de fortes discriminations à l’embauche et un net favoritisme pour les candidats issus de familles aisées au détriment de candidats âgés, féminins ou encore d’origine différentes.
Heureusement, il existe des solutions pour identifier et punir les réalisateurs de ces actes de discriminations. Pour remédier à cette situation, le Bureau International du Travail (B.I.T) met en place des tests de discrimination à l’embauche. Cela consiste à étudier « le comportement des employeurs sur le marché du travail ».Par exemple le B.I.T choisit des candidats fictifs avec de différentes caractéristiques