Nous sommes le 19 septembre 2012 dans le service d’unité de médecine gériatrique de l’hôpital X. Je suis en binôme avec une infirmière jeune diplômée de l’année.
Situation :
Il est 13h45, je suis en surveillance de transfusion sanguine dans la chambre 23 de mon unité. Une aide soignante sort de la chambre 18, me dit qu’elle trouve le patient pâle, fatigué et me dit de prévenir l’infirmière quand je la verrais pour qu’elle puisse donner son avis. Quelques secondes après, je vois passer le second aide soignant, il entre dans le poste de soins, s’écrit que la situation est urgente et qu’il faut une infirmière de suite. De la chambre 23, je vois l’infirmière se diriger en urgence vers la chambre, tensiomètre avec elle, je prends mes dernières constantes, m’assure que ma patiente va bien et accours vers la chambre 18.
J’entre, je vois l’infirmière prendre le pouls et me dit qu’elle ne sent plus rien.
L’infirmière se met à paniquer et court dans tout les sens, de la chambre au poste de soins, en cherchant une autre infirmière ou un médecin. Aucun médecin n’est sur le service et aucunes infirmières ne connaissaient le numéro d’urgence. Elle revient en chambre et je lui dis qu’il faut commencer le massage cardiaque, le patient étant sur un matelas, de plus anti-escarre, qu’il serait bon de le mettre au sol. On s’apprêtait à le faire quand une autre infirmière nous interpelle en nous disant de le laissait sur le lit afin qu’il soit plus facile de le perfuser. Une planche nous ai apporté, on la glisse sous le patient, le massage cardiaque commence après plusieurs minutes de perdues. Mon infirmière commence mais après quelques mouvements elle arrête. Ayant cassée quelques cotes, elle me demande de continuer. Je demande à l’aide soignant à coté de moi un ballon à oxygène pour le ventiler. Nous tenons une cadence de 30 massages et 2 insufflations d’air. Quelques infirmières arrivent en renfort, de nouveau les avis sont différents, donc le patient est transféré au sol. Une