Diserte
L’équilibre de marché résulte de la confrontation de l’offre et de la demande. Nous verrons tout d’abord comment cet équilibre se réalise sur chacun des marchés (équilibre partiel) puis nous évoquerons la notion d’équilibre général : il s’agira alors d’évoquer l’interdépendance des marchés et se demander dans quelle mesure le marché assure l’optimum, c’est-à-dire la meilleure solution possible.
I)
L’équilibre partiel.
A)
Quelques hypothèses .
Pour que la régulation par les prix soit optimale et donc pour que l’équilibre de marché soit assuré il faut que les conditions de concurrence pure et parfaite soient respectées.
La concurrence sera qualifiée de pure et parfaite quand les 5 conditions suivantes seront respectées :
1.
L’atomicité du marché.
Le marché doit être formé d’un grand nombre de firmes et d’un grand nombre de consommateurs. Le « grand nombre » veut dire que chaque entreprise doit avoir une taille suffisamment petite pour ne représenter qu’une très faible part du marché. Nous dirions aujourd’hui que chaque firme est une PME. Il en découle que la variation de l’offre de la part d’un producteur ne peut significativement modifier les conditions d’offre et de demande du marché. Ultime conséquence de cette caractéristique : aucune firme n’a d’influence sur le prix du marché.
Cette impossibilité d’influer sensiblement sur le prix est qualifiée d’absence de pouvoir de marché. On dit également que l’entreprise est un price taker. En 1848, J.S. Mill écrivait que la concurrence est une situation où « il ne peut y avoir, pour le même produit, de qualité identique, deux prix sur le même marché ».
2.
L’homogénéité du produit :
Tous les produits des fabricants d’une même industrie sont identiques. La différenciation, la publicité et toute autre forme de marketing sont inconnues, et les consommateurs n’ont aucune autre raison que le prix