Disproportion de l'Homme - Pascal
A. Une démarche en deux temps
1) une démarche intellectuelle
a. confrontation de l’Homme à l’infiniment grand contemplation de grandeurs de plus en plus importantes, d'abord mesurables : le soleil ("cette éclatante lumière")/"la Terre" contemplation de grandeurs supérieures à ce que l'imagination peut concevoir
"ample sein de la nature"
"nulle idée n'en approche"
b. Place de l’Homme et du monde en comparaison de ce qu’il est et de ce qui est (l.13)
c. Confrontation de l’Homme à l’infiniment petit comparaison de l'Homme avec un ciron (l.19 et 20 : champ lexical de la petitesse)
=> Conclusion 1 : l'Homme est-il un géant ou un nain ?
2) Un appel à la sensibilité
a. La demande de participation à une expérience sensible impératifs "qu'il contemple", "qu'il considère", "qu'il recherche" => références à la vue
b. Demande de renoncement aux voies rationnelles appel à l'émotion : "qui se considérera de la sorte s'effraiera soi-même" (l.34)
B. Une démonstration de l’absurde
1) Rejet de la formule de Protagoras « l’Homme est à la mesure de toute chose »
a. 1ere enquête : confrontation avec le grand : face à l’infini l’Homme est infiniment petit
b. 2ème enquête : confrontation avec l’infiniment petit avec un repère apparemment stable, le ciron, l’Homme serait alors infiniment grand / gigantesque
2) La conclusion du moraliste
a. La vanité de la quête du rationnelle
Pascal impose un silence religieux : "à les contempler en silence" (l.37)
b. Le caractère didactique que prend le texte inanité de la raison humaine : l'Homme est déterminé par l'article indéfini "un" et par des termes abstraits : "un néant", "un tout", un milieu" (l.38) toute-puissance de Dieu : seul "l'auteur de ces merveilles" (l.44-45) comprend l'ordre du monde, c'est-à-dire "ces étonnantes démarches"
III/ Un appel à la sensibilité
A. Une démarche intellectuelle qui fait appel à l’émotion
1) l’expérience
a. Une