Commentaire de texte

Introduction : Le poème Véronique a été écrit par Michel Houellebecq et extrait du recueil La Poursuite du Bonheur parut en 1992. Ce recueil a obtenu le Prix Tzara. L’univers romanesque et désenchanté de Michel Houellebecq est déjà à l’œuvre dans ces vers, qui ont pour thème de prédilection la souffrance et la poursuite d’un bonheur improbable dans un quotidien et un monde contemporain aliénant.
En effet, dans son texte, Houellebecq rêve de sa femme idéale, sans doute appelée Véronique comme nous l’indique le titre de l’œuvre, qui s’avèrerait n’être qu’un fantasme. Mais que cherche à nous montrer l‘auteur ?
Pour répondre à cette question, nous étudierons sa façon d’idéaliser son amour pour cette femme, puis nous analyserons les caractères oniriques du rêve utilisés par Houellebecq.

Dans son poème, l’auteur idéalise Véronique principalement de trois manières. En effet, nous pouvons déjà comprendre grâce au dernier vers « tu étais ma maîtresse et j’étais ton caniche. » que l’homme, en se comparant à un animal, ici un chien, se soumet totalement à cette femme. Il l’aime tellement tant qu’il pourrait tout faire pour la rendre heureuse, il en est, pour ainsi dire, l’esclave. Nous pouvons aussi relever le mot « nous » qui nous permet de dire que l’auteur n’est pas seul et le mot « dimanche » qui fait penser à un jour férié, une journée familiale où on aime passer du temps avec ceux qu’on aime. Ceci nous permet de déduire qu’il passe dimanche avec Véronique, qui est, par là, associée à une figure rassurante. De plus, le mot « psaume » nous laisse entendre que la femme est représentée comme une créature mystique, « inaccessible », pratiquement élevée au rang religieux.
Il apparaît donc clairement qu’Houellebecq idéalise la figure de Véronique, faisant quasiment d’elle une divinité.

Ensuite, pour marquer les caractères qui montre l’irréalité de Véronique, les caractères oniriques du rêves, Michel Houellebecq utilise différentes