Ce soir, j’avais choisi de vous parler du maillet mais il m’a semblé, en y réfléchissant avec un frère de notre loge, que cet outil, pour l’apprenti que je suis, ne pouvait se considérer seul. C’est pourquoi il sera également question dans les lignes qui vont suivre du prolongement naturel du maillet (à mon avis) qu’est le ciseau. Mon choix s’est donc porté sur le maillet. Plusieurs raisons president à ce choix. J’ai tout d’abord été animé par des motivations familiales et personnelles. Mon arrière grand-père était un tailleur de pierre dans les forets du nord du Portugal au tout début du XXe siècle (comme les carriers du Sidobre pas loin d’ici). Mon grand-père, son fils, était un menuisier familier du maillet et du ciseau à bois. Nous possédons d’ailleurs encore sa caisse à outils avec des instruments gravés à son nom comme le voulait l’usage chez les travailleurs du bâtiment « avant guerre ». Quant à mon père, c’était un travailleur du fer, du métal et dans ses mains, le maillet est plutôt devenu massette ou marteau mais le geste, la pensée, la réflexion, l’énergie reste la même. En ce qui concerne mes expériences personnelles avec cet outil elles sont plutôt limité mais j’ai tout de même participé pendant quelques mois à un club de culture sur bois quand j’avais un peu plus de vingt ans. Pour finir ces quelques mots liés à mon histoire je voudrait aussi préciser que je suis originaire du département de la Correze, un pays de granit et de carrière donc de maçons, ou mes grands parents se sont installés au début des années trente. Comme vous le voyez cet outils chez moi raisonne (excusez cette facilité de langage) Je peut dire que le maillet est un objet familier ou pour le moins qu’il ne m’est pas inconnu. La seconde motivation qui peut expliquer mon choix est lié à mon engagement maçonnique. Quand je suis arrivé dans ce temple pour participer, aux travaux de cette