« Verba volant scripta manent » disaient les romains il y a deux mille ans. Rien n’a changé à ce jour. Les médias sont tellement influents dans notre société qu’ils sont devenus le quatrième pouvoir. Les idées et des mots qui sont relayées dans les moyens de communications ont de plus en plus d’impact sur les gens. Des mots ou des idées jetés en pâture font –ils aussi mal voire plus mal que ceux diffusés dans la presse ? Est-il vrai que la presse peut influencer l’opinion publique ? Peut-elle amener une prise de conscience collective, des sentiments racistes, un début de révolution ?

Sans l’avouer, certains employeurs vont préférer engager à qualités égales un autochtone plutôt qu’un allochtone. En deux mots, ils préfèreront Michel à Rachid. Il y a derrière cet exemple des années de préjugés. Ce type d’exemple ne sera probablement jamais mentionné dans les médias mais c’est le quotidien. Les préjugés ne sont pas nécessairement dans la presse mais dans l’inconscient collectif.
Par ailleurs, suite aux attentats du 11 septembre, il y a eu indiscutablement un rejet islamique. C’est un non –dit bien réel. La majorité des musulmans ne l’ont pas voulu mais ils le subissent dans toutes les parties du monde à cause de quelques extrémistes religieux. C’est un sujet tabou qui n’est pas abordé par les médias car il est trop sensible politiquement. Il n’y a pas de volonté des médias pour changer cet état de fait, mais le silence n’est-elle pas une forme d’expression finalement ?
Tandis que le silence règne sur ces sujets délicats, certaines paroles sont redoutables ; comme dit le proverbe « un coup de langue est pire qu’un coup de lance ». En effet, malgré avoir effectué tant d’efforts pour arriver à un bon résultat, mon père me dévalorise de manière moqueuse devant ma famille car j’ai fait des erreurs stupides. Il n’a pas vu les progrès réalisés et les nombreuses heures passées à étudier des matières que je ne maîtrisais pas. C’est dur, très dur et