« La vocation naturelle, irrépressible, du livre est centrifuge. Il est fait pour être publié, diffusé, lancé, acheté, lu. La fameuse tour d’ivoire de l’écrivain est en vérité une tour de lancement. On en revient toujours au lecteur, comme l’indispensable collaborateur de l’écrivain. Un livre n’a pas un auteur mais un nombre indéfini d’auteurs. Car à celui qui l’a écrit s’ajoute de plein droit dans l’acte créateur l’ensemble de ceux qui l’ont lu, le lisent ou le liront. Un livre écrit, mais non lu, n’existe pas pleinement. » Michel Tournier, Le Vol du vampire 1981Tournier ne dit pas en quoi consiste acte de collaboration ms plus du coté de l’éthique : le lecteur a aussi le droit légitimement à sa place ds le processus de création.La lecture est la condition même de l’existence de l’œuvre.Cette conception de la collaboration entre auteur et lecteur est fondée contre celle de l’hégémonie, de l’auto-suffisance de l’auteur.I/ Le lecteur comme co-auteurLa lecture comme achèvement du processus de création. La création litt reposerait à la fois s/1 acte d’émission et de réception.Il n’y aura pas d’œuvre litt achevée que lorsqu’il y aura suppression du dont de propriété de l’auteur s/ son œuvre. Auteur n’est pas le seul détenteur du sens, le lect agit s/ le sens avec sa liberté. Le livre doit suciter une pluralité de lecture/1) la lecture comme création continueContre la thèse que soutient l’hist litt (comme critique qui veut que auteur soit le seul créateur de sens. La survie de l’œuvre a lieue qd le lecteur peut recréer le sens en dépit de ce que le livre dit. Le lecteur peut être amené à lire un auteur avant lui.2) La place du lecteurLe livre n’arrive pas au lecteur clos s/ lui-même ms pourvu d’1 incomplétude, d’une indétermination fondamentale.Il faut que le txt soit « une machine paresseuse » Eco Lector in fabulaNécessité de lieux d’incomplétudes ex : les descr de pers de roman : tjrs incomplètes par essence et le lect doit les compléter par ce qu’il a déjà vu ou