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Les textes à morales, comme les fables ou les contes philosophiques, sont écrits de façon à ce que le lecteur soit diverti, qu’ils lui plaisent. Ceci est possible grâce au registre comique qui est composé des genres de l’humour, de la parodie, de l’ironie ou encore de la satire. Pourtant, les sujets traités dans ces textes sont graves, sérieux et importants. Pourquoi alors les auteurs veulent-ils rendre leurs textes amusants et légers ?
Ces auteurs mêlent donc le sérieux et l’humour dans un but précis. II) Comment plait-on au lecteur ? 1) L’intrigue captive le lecteur L’objectif de ces auteurs et de leurs textes est de captiver le lecteur, de ne pas l’ennuyer. (« Tous les genres sont bons, sauf le genre ennuyeux », affirmera Voltaire) L’histoire doit donc être claire, compréhensible et surtout, vivante et rythmée. C’est le cas du conte philosophique « Candide », de Voltaire, où par exemple, dans le chapitre intitulé « L’autodafé » retrouve de courtes descriptions, mais très pittoresques afin de ne pas lasser le lecteur (« Ils marchèrent en procession ainsi vêtus, et entendirent un sermon très pathétique, suivie d’une belle musique en faux bourdon. ») On ne s’attarde pas sur les actions, elles s’enchainent à un rythme effréné. Candide sera ainsi fait prisonnier, puis défilera, verra ses compagnons se faire condamner à mort, se ferra fesser et enfin rencontrera le personnage de la vieille en l’espace d’un page. Certains auteurs, comme la Fontaine, théâtralisent leurs récits, tout en gardant une histoire simple comme c’est le cas dans « Les animaux malades de la peste », où l’auteur accumule les effets de dramatisation pour théâtraliser l’histoire, grâce à des anaphores, des allitérations, des hyperboles… Mais la structure narrative reste simple, les