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Le poème contraignant : un art qui aurait du rester au lieu de laisser place à la prose.
Le poème contraignant est certes difficile à mettre en place, mais lui seul peut montrer la magnificence d’un texte poétique. La poésie classique présentait déjà des poèmes à formes fixes, comme par exemple le sonnet, la ballade, le rondeau ou encore l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Ce genre de poème servent à mettre ce qu’on a envie de dire indirectement, a l’aide de beaucoup de procédés ; comme pas exemple, dans l’OuLiPo : ne pas mettre la première lettre du prénom du destinataire dans le premier vers, ne pas mettre la deuxième lettre dans le deuxième vers et ainsi de suite. Cette forme est en faite l’inverse d’une autre nommée acrostiche ; qui elle débute le premier vers par la première lettre du prénom, le deuxième par la deuxième lettre et ainsi de suite.
Il existe aussi de plus petites formes ou procédés dans la poésie classique :
-l’Alexandrin, vers de douze syllabes pour montrer la grandeur d’un texte,
-la strophe carrée qui permet de montre que ce que l’on pense présente des limites,
-Les rimes riches, qui permettent de montrer la richesse d’un texte,
-L’unité sonore qui permet de montrer par des sonorités ce que l’on pense.
Henri Claude, La Poésie Classique, La littérature d’avant, 2012-09-30
Le poème en Prose
Une liberté pour la littérature du XIXème siècle.
Le poème en prose est l’aboutissement d’une révolution poétique entamée par les Romantiques contre les règles contraignantes voire tyrannique du vers classique. Qu’il y ait une ou plusieurs formes fixes, que cela change-t-il ? Rien ! Il y aura toujours des « tonnes et des tonnes » de contraintes ! Pourquoi faire simple quand on peut faire difficile ! Est-ce cela que vous voulez nous dire ? Pourquoi chercher à dire indirectement ce que l’on pense ? La censure ? Dite directement ce que vous pensez au lieu de faire les hypocrites ! S’il faut respecter ces règles là, un