Dissert
J'ai écrit ma première partie, mais j'ai peur de faire un hors sujet (je pense étudier en deuxième partie le fait de pleurer dans la comédie).
Quelqu'un peut-il me dire s'il pense que je fais fausse route ?
Merci d'avance.
La comédie existait déjà dès l’Antiquité avec pour origine le culte voué à Dionysos (dieu du vin). Aristote (II siècle avant JC) définissait ce genre théâtral comme « un poème dramatique d’intrigue qui met en scène des personnages de basse condition dans des actions tirées de la vie quotidienne. » Si ce genre existait d’ores et déjà bien avant notre ère, nous remarquons qu’il a subsisté et s’est répandu dans de nombreux pays européens, tels que l’Italie, l’Espagne et la France. Au XVIII e siècle, Beaumarchais exprime, par le biais de Figaro (personnage principal du Barbier de Séville) l’idée suivante : « Je me presse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer. » Peut-on donc penser que la comédie, genre théâtral à part entière, implique que les apparences comiques occultent son côté tragique ?
S’il est vrai que le but de la comédie est de faire rire en raillant les défauts de la société, elle pourrait cependant nous faire pleurer en l’absence de comique.
Je vais dans un premier temps examiner la « face cachée » de la comédie. La comédie, dont la devise est « castigat ritendo mores » (elle corrige les mœurs en riant), semble avoir pour but la critique de la société sans pour autant le laisser paraître. D’ailleurs, cette « propriété » apparaît dès la naissance de ce genre, au IV e avant JC chez Aristophane qui l’a initiée en dénonçant le pouvoir de l’argent.
Depuis la Commedia dell’Arte (fin XVII) aux auteurs les plus récents tels que Feydeau (1862 – 1921) et Giraudoux (1882 – 1944), on remarque que le rire est très présent dans la comédie (ce qui semble normal étant donné le fait que les fêtes données en l’honneur de Dionysos devaient divertir le peuple, et les pièces représentées – des comédies-