dissert
On compte parmi les raisons structurelles un nationalisme fort, la montée des impérialismes, et les volontés expansionnistes qui y sont associées, comme l'irrédentisme italien, des conflits précédents non résolus (perte de l'Alsace-Lorraine par la France, guerres balkaniques), auxquelles s'ajoutent des rivalités économiques, un système d'alliances militaires complexe développé entre les différents pays européens au cours du XIXe siècle après la défaite napoléonienne de 1815, le Congrès de Vienne qui s'en est suivi en 1815 et l'indépendance belge de 1830 entraînant la France et l'Angleterre à se porter garantes de celle-ci.
Des malentendus diplomatiques s'ensuivirent, l'Allemagne croyant notamment que le Royaume-Uni resterait neutre devant l'invasion de la Belgique7,8. Le climat de tension régnant avait poussé les grandes puissances européennes à une course aux armements, et chaque état-major s'était activement préparé au conflit. L'attentat de Sarajevo va déclencher ce que l’historien Jean-Baptiste Duroselle appelle un « mécanisme »9, qui va entraîner presque malgré eux les protagonistes vers une guerre totale. Pour d'autres historiens, la guerre était souhaitée par les dirigeants allemands, voir Fritz Fischer10.
Antagonismes entre puissances européennes[modifier le code]
Questions coloniales et économiques[modifier le code]
Articles détaillés : Politique étrangère de l'Allemagne et Weltpolitik.
Carte des régimes politiques à la veille de la Première Guerre mondiale.
L'impérialisme des nations européennes est rendu visible à travers la question coloniale. La conférence de