dissert
D'ailleurs, ces mêmes sentiments sont partagés par son lion. Au départ, lorsque le lion voit du sang couler sous l'armure de son maître, la perte apparente de celui-ci l'attriste. La bête « n'[a] jamais éprouvé un plus grand motif de chagrin » (l.9). Elle se sent égarée et troublée par la mort soudaine de son sauveur. Notamment, ce passage souligne bien la fidélité qu’éprouve le lion pour son chevalier: « Il manifesta une douleur indicible » (l.9). Sans lui, le lion perd goût à la vie. Plus encore, l'animal veut s'enlever la vie. À première vue, dès qu'il croit Yvain mort, la douleur s'empare de lui et il souhaite connaître le même sort. À l'aide d'une personnification, le narrateur symbolise ses