La compétition, destructrice ou transcendante ?

Chacun, dans sa vie quotidienne, est amené à entrer en compétition de façon consciente ou non, et ce pour prouver ses capacités. Autant la compétition à outrance peut-elle se révéler nuisible à l’homme, autant une concurrence saine peut mener le compétiteur à s’améliorer, ce qui entraîne également son entourage dans une spirale positive. Enfin, la vision même de la compétition peut être modifiée et s’avérer bénéfique pour l’homme.

Dans un premier temps, la compétition peut se révéler tout à fait néfaste pour l’homme. Si, pour la remporter, il doit renoncer à des valeurs qui lui sont d’habitude propres. Dans ce cas, il fait passer la reconnaissance (par la victoire) avant ce qui sera amené à être reconnu, c’est-à-dire lui-même. Citons par exemple les jeux de téléréalité où le mensonge et la traîtrise sont parties prenantes de l’émission. L’homme peut également être amené à se faire du mal à lui-même pour arriver à tirer son épingle du jeu. Prenons par exemple le dopage qui sévit dans les rangs des cyclistes et qui finalement les amène à une déchéance physique sur le long terme. On ne parle alors plus de renoncement mais plutôt d’autodestruction pour arriver à un but.

Pour se distinguer dans le monde compétitif d’aujourd’hui l’homme est également amené à écraser son entourage. Il oublie ainsi toute solidarité et son identité est reléguée au second plan par le besoin de dépasser les autres. Nous pouvons, pour illustrer ces propos, parler du monde de l’entreprise où pour accéder à un poste supérieur, certains employés n’hésitent pas à discréditer leurs collègues. Dans cette relation aux autres par la compétition, on voit souvent que l’homme a une motivation: la jalousie. Ainsi, dans le documentaire « la vie ou le profit », il est bien mis en évidence que le moteur de l’économie en général est le besoin de surpasser son voisin, pour montrer qu’on « a mieux réussi » que lui dans la vie.

Enfin, une autre cause