Dissertation : Bonheur
Il semblerait que l’homme aspire au bonheur. Si nous interrogeons n’importe qui d’entres nous, personne ne dira qu’il désire être malheureux, mais qu’au contraire son souhait serait d’être heureux. Certains d’ailleurs diront qu’ils le sont déjà. D’autres par contre répondront par défaut, en espérant tout au plus échapper au malheur. Même si les réponses divergent, il y a bien un sens unique qui transparait dans chacune d’elles. Le bonheur, qu’il soit considéré en soi ou par opposition au malheur, est un but à atteindre, une finalité. Que celle-ci soit la même pour tous, nonobstant tout détail et moyen pour y parvenir, mais aussi quelque soient la culture et l’endroit, laisse à penser que le bonheur s’inscrit sur un plan naturel. L’homme, comme tout organisme vivant, tend à persévérer dans son être, parce qu’il est la vie et que celle-ci se défend et se développe. Peut-on pour autant considérer que le bonheur est un moteur vital ? Ce serait reconnaître que le monde