Dissertation candide
Candide (ou l’Optimiste), roman d’apprentissage, écrit par Voltaire en 1759, est un apologue, nouveau genre au 18ème siècle. Ce conte, tout en étant une œuvre plaisant au siècle des Lumières, délivre des idées philosophiques. A plusieurs reprises l’écrivain fait un réquisitoire contre l’Inquisition, l’esclavage, les dogmes de son époque… Ses idées sont relatées par les compagnons de Candide, comme dans le dernier chapitre intitulé « Conclusion » où Candide annonce « Il faut cultiver notre jardin ». Candide est un jeune homme qui à subi de nombreuses épreuves, passage devant l’Inquisition, guerre entre Abares et Bulgares ou encore la perte de sa bien-aimée Cunégonde, après avoir été chassé de Westphalie. A la suite de toutes ces épreuves quelle vision Candide, et par conséquent Voltaire, a du bonheur ? Si tout d’abord le dernier chapitre de l’œuvre paraît être une simple situation finale, puis une description de société utopique, toute fois une lecture plus approfondie permet de déceler la présence d’une morale.
Au début de l’œuvre, Candide vit dans le « meilleur des mondes » dans le château du Baron de Thunder-Ten Tronck en Westphalie. Malheureusement, il est chassé de ce « paradis » pour avoir embrassé Melle Cunégonde. Manquant de moyens, il, s’enrôle dans l’armée bulgare, puis déserte lors de la bataille contre les Abares. Alors il fuit en Hollande où il retrouve son cher précepteur Pangloss ; ce dernier lui raconte la destruction du château et la mort de Cunégonde. Les deux compères embarquent, avec l’anabaptiste Jean, sur un navire qui fait naufrage auprès de Lisbonne. Dans cette ville, le tribunal de l’Inquisition condamne Pangloss à mort et Candide à la fessé. Ensuite Candide retrouve son âme-sœur grâce à la Vieille. Candide tue les geôliers de Cunégonde et s’enfuit vers Cayenne. Les personnages vont successivement à Buenos Aires, au pays de l’Eldorado,