Dissertation cause humaine
Questions sur le corpus:
Depuis toujours certains écrivains dénoncent les effets néfastes de la guerre ainsi que les conséquences dramatiques que cette dernière engendre, c'est ce qu'on également fait les auteurs de ces quatre textes. Ils utilisent plusieurs procédés littéraires afin de sensibiliser le lecteur à la thèse qu'ils défendent, c’est-à-dire la condamnation de la guerre.
On retrouve par exemple chez Damilaville de nombreuses métaphores "La guerre est un fruit de la dépravation des hommes […]", ou encore quand il compare la guerre à "[…] une maladie convulsive et violente […]" en utilisant le champ lexical de la maladie "Plaie profonde", "perte", "dépeuple", ce qui donne réellement l'impression que la guerre ravage les populations comme le ferait une épidémie, tandis que la paix est comparée à la bonne santé grâce au champ lexical de la santé, "vigueur", "force", "bonheur", "guérir"; ce qui marque une totale opposition entre la guerre qui nous est représentée comme le chaos total pour les populations et la paix qui elle représente l'harmonie de la société.
Dans le texte de La Bruyère les ravages de la guerre sont soulignés par l'accumulation des verbes évoquant le massacre, "[…] Se dépouiller, se brûler, se tuer, s'égorger […]" ; par l'utilisation de pronoms qui rappellent la perte d'être proche, le deuil, comme "veuves", "orphelin", ou encore l'expression, "épuiser les familles d'héritiers", là encore le but est de dénoncer la violence et les atrocités de la guerre tel que le déchirement des familles.
Toujours dans le texte de La Bruyère, on remarque qu'il insiste beaucoup sur le caractère intemporel de la guerre en utilisant de nombreuses indications temporelles "dans tout les siècles", "toujours", "de tout temps", "de siècle en siècle", ou encore lorsqu'il associe "l'antiquité" à la guerre, ce qui mène à dire que la guerre existe depuis la nuit des temps, car depuis toujours cela fait partie de la nature de l'Homme de se battre