Intro :
Au XIXème siècle, le mouvement artistique dominant est le réalisme, dans tous les arts comme en peinture où il s’agit de peindre la société, Gustave courbet en est le peintre le plus célèbre ; de son côté la littérature aussi suit ce mouvement culturel en décrivant durant ce siècle la société telle qu’elle est, ce qui suscitera néanmoins de nombreux débats. Dans l’avant-propos de la comédie humaine, Balzac décrit bien ce mouvement puisqu’il dit à juste titre : « la société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire » ; si nous jugeons ce que dit Balzac, doit-on en conclure que le seul but de la littérature et du romancier est de décrire, à toute époque, la société ou bien peut-il se permettre quelques libertés ? D’abord, nous étudierons quelques œuvres qui décrivent la société comme celles de Maupassant, Zola et Balzac, les auteurs du réalisme. Ensuite, nous prouverons qu’au fil du temps, il est impossible de décrire parfaitement la société, des limites sont présentes, enfin nous montrerons que le but de la littérature n’est pas de confronter toujours le lecteur à la réalité, elle peut se permettre quelques libertés pour permettre au lecteur de s’évader.

I/ Décrire la société sans tabou procure une certaine liberté.

1.1 Le réalisme
Le réalisme a pour but de tout dire, décrire la société de l’époque sans tabou pour la montrer telle qu’elle est pendant cette période. Maupassant a dit : "Le réaliste, s’il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.". Les auteurs de ce courant littéraire étaient entre autre Balzac, Maupassant, Zola, Flaubert… . Dire tout, décrire la société est donc un véritable projet d’écriture. Il ne faut pas cependant associer le travail du romancier avec celui d’historien, Maupassant a dit une fois de plus à ce sujet : "Faire vrai consiste donc à donner